Les 1000 et 1 rôles de la musique

Publié le par Ivan Georgiev

La musique de film et de documentaire a plus d'une place à prendre - et plus d'espaces à offrir - qu'on ne l'imagine habituellement.  Parlons-en!  Je vais essayer de mettre à plat quelques unes des constatations, observations et réflexions que j'ai pu faire en bientôt 10 ans à plein temps dans ce métier.

Ma première composition pour image remonte au temps où Yvon Vroman, le chanteur des Tueurs de la lune de miel (Na-tio-nale... sept! çà ne vous rappele plus rien?) avec qui j'avais commencé à répéter, a du refuser une proposition de Anita Beni pour son premier court métrage Saint-Gilles mon biotope... et de me refiler le bébé.

Acceptant sans hésiter, je réalisai pour ce film une première composition à base de violoncelle, encore sous l'influence de la musique du premier Jim Jarmusch, Stranger than paradise - musique de John Lurrie arrangée pour quatuor à corde.  Formule qui à l'époque représentait un phantasme absolu : faire le pont entre mon aventure rock underground chez Tuxedomoon et mes aspirations de compositeur contemporrain.  C'était en 1985... et j'étais un très mauvais violoncelliste!  Heureusement, j'ai rencontré peu après Claudine Steenacker, musicienne d'une grande intelligence et finesse. 

Vous rappelez vous du climat absolument décalé qui émanait de ce film?  Une nouveauté à l'époque.  L'étrangeté du monde suintait de partout et la musique de Lurrie n'y était pas pour rien.

à suivre...

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D
Vous avez fait partie de Tuxedomoon? Ben ça alors, si c'est le cas félicitations... Je vais me promener sur ce blog qui a l'air très... euh comment vous dîtes?... Sexy!<br /> <br /> A bientôt j'espere.<br /> <br /> Dr Devo.
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